Une enquête menée auprès de jeunes déclarant ne pas aimer la lecture révèle plusieurs éléments expliquant ce sentiment :
Lorsqu’il s’agit de lecture- fiction, les élèves ont du mal à élaborer mentalement un cadre imaginaire.
Les textes du collège, de plus en plus complexes, confrontent les élèves à un langage peu familier qui rend difficile la compréhension ;
La longueur des textes imposés est aussi mise en cause, de même que le renvoi à une lecture solitaire sans médiation ;
Les lectures extrascolaires répondant à un centre d’intérêt fort peuvent être nombreuses et faire l’objet d’un investissement important. Cependant elles ne sont pas reconnues en tant qu’activité de lecture par les élèves eux-mêmes.
En point d’étape, les chercheures avancent que Entrer en lecture implique d’avoir du temps, de pouvoir relire, de pouvoir faire le lien avec les lectures faites en classe, ses centres d’intérêt, et les médias les plus familiers. L’entrée en lecture implique aussi un certain partage une invitation qui passe par la parole. Ce passeur de lecture peut-être le professeur de français mais pas toujours.
(Frier)