Recherche sur le DILF

Un étudiant de Paris 8, actuellement en thèse, effectue une collecte de données à partir d'un questionnaire pour les besoins de sa recherche.Le questionnaire s’adresse aux formateurs ayant (ou ayant eu) des stagiaires qui préparent le DILF et son but est de récolter des informations pouvant aider à faire des propositions afin d’améliorer les conditions d’enseignement-apprentissage du français à ce public. Ayant peu d'études disponibles sur ce sujet pour l'instant, toute aide sera très appréciée pour soutenir la recherche dans le secteur.

Voici le lien pour répondre au questionnaire, disponible jusqu’au 22/06/2012, 9h30 :  Accès au lien

Informations détaillées :

Etudiant : Nadir LALILECHE
Directrices de thèse (codirection) : Cécile CADET et Marzena WATOREK, École doctorale : Cognition Langage Interaction (Paris 8)
Titre de la thèse (susceptible d’être modifié) : PRATIQUES DE CLASSE DES FORMATEURS LINGUISTIQUES ET PRÉPARATION AU (DU) DILF : UNE ÉTUDE DU PARCOURS D’APPRENTISSAGE DES APPRENANTS PEU SCOLARISÉS ET DES APPRENANTS NON SCOLARISÉS

Résumé de la thèse :
L’étude s’intéresse aux pratiques de classe des formateurs et plus particulièrement à leur prise en compte de la variable « peu scolarisé/ non scolarisé » propre aux apprenants préparant le DILF. Elle sera centrée sur les principaux acteurs de la classe que sont les stagiaires et les formateurs surtout.
Son objectif est de révéler comment les formateurs prennent en compte ces composantes et quelles conséquences en résultent sur leurs pratiques de classe en termes de précision des besoins linguistiques des apprenants, de choix et d’utilisations des manuels, d’animation des cours (travail en sous-groupes…), de préparation à l’examen final…
Pour atteindre cet objectif, deux analyses complémentaires seront faites :
D’un côté, une collecte d’informations à travers un questionnaire nous apportera des informations sur les pratiques de classe des formateurs (Les rapports formateurs/stagiaires, formateurs/contenu de formation, formateurs/examen du DILF seront ainsi connus)
D’un autre côté, le suivi de quelques stagiaires de niveau scolaire différent (non scolarisé, peu scolarisé et scolarisé), à travers l’analyse de leurs productions tout au long de la formation, nous donnera une idée précise sur leur progression d’un niveau initial à un niveau « final », en réception et production orales et écrites mais aussi en maîtrise phonétique, lexicale et morphosyntaxique.
Un parallèle sera ensuite fait entre les informations recueillies par le questionnaire et les informations recueillies par l’étude de cas. Grâce à toutes ces données, des propositions pourront être faites afin d’améliorer les conditions d’enseignement-apprentissage du français au public préparant le DILF par une meilleure gestion de l’hétérogénéité de ce dernier.